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Comment travailler dans la communication politique ?

Être la plume d’un élu, d’un ministre ou d’un parti politique nécessite de nombreuses qualités : aisance à l’écrit et à l’oral, esprit de synthèse et d’analyse, capacité d’anticipation, réactivité, sens du contact et une solide culture générale. Beaucoup de ces compétences s’acquièrent dans l’enseignement supérieur: l’Ircom, Ecole des Humanités et du Management implantée à Angers et Lyon, propose des cursus diplômants de niveaux bac +3 (licence) et bac +5 (master) pour former les futurs communicants politiques et les confronter à la réalité du terrain.

Pour beaucoup de jeunes conscientisés et sensibilisés aux enjeux de leur époque, travailler pour un élu national ou local, un parti politique ou même un syndicat, afin de bâtir son message et s’en faire le relais auprès du public, est une autre manière de s’engager dans la vie publique.

Contrairement à un maire ou un député qui s’exposent en pleine lumière et se confrontent directement aux électeurs, le communicant politique est plutôt un travailleur de l’ombre. Son rôle ? Soigner l’image de son « champion », construire et clarifier son discours et, parfois, susciter l’évènement pour lui offrir une visibilité médiatique.

Les missions d’un communicant politique

Les missions de cette « plume » sont multiples. Elles s’exercent souvent en coulisse, même si un contact permanent avec le terrain est nécessaire pour mesurer l’état de l’opinion et sonder ses dynamiques : un communicant politique prend une large part dans la rédaction des discours qu’un élu, un ministre ou un responsable de parti sont amenés à prononcer, souvent plusieurs fois par jour.

Il peaufine aussi son image, surveille sa réputation, rédige en son nom des communiqués qu’il diffuse auprès des journalistes. Rompu aux nouveaux usages du numérique, il se fait influenceur sur les réseaux sociaux pour élargir son audience et toucher son « public cible ». Il joue un rôle clé dans la préparation des échéances électorales et définit le plan média. Il est aussi en mesure, dans des délais très bref, d’élaborer et mettre en œuvre une communication de crise dès qu’un évènement négatif menace d’écorner la popularité de son leader.

Cette fonction nécessite des qualités naturelles et des compétences professionnelles qui s’acquièrent dans l’enseignement supérieur : des écoles de communication comme l’Ircom (Angers, Lyon) préparent chaque année de nombreux étudiants à exercer le métier de communicant politique, et à s’imposer dans ce milieu complexe et exigeant.

Des formations à l’Ircom pour devenir communicant politique

Sa Licence en Humanités et Science politique (diplôme d’Etat Bac +3) fournit un socle de connaissances solide aux candidats à travers des disciplines et des méthodologies qui perfectionnent leur usage de l’écrit, développent leur esprit critique et leur sens de l’argumentation : des cours d’Histoire, de Philosophie et de Droit nourrissent leur réflexion et leur culture générale.

Ces approches théoriques leur donnent des clés pour comprendre les environnements sociaux et politiques en France et à l’étranger, l’évolution et la confrontation des idéologies, le fonctionnement des institutions et des médias. Elles permettent aussi d’aborder et de définir les notions de pouvoir, d’Etat, de citoyenneté et d’action publique. La troisième année est celle de la découverte du terrain : les étudiants effectuent un échange universitaire à l’international au cours du premier semestre, puis réalisent un stage professionnel lors du second.

Une fois leur licence en poche, les étudiants de l’Ircom ont la possibilité de poursuivre et d’approfondir leur apprentissage en Master Management et Communication (Option « communication politique »). Cette formation de deux ans (Bac +5) se déroule en alternance, dont 29 semaines de cours à l’Ircom. La partie théorique aborde l’Histoire des organisations politiques, le marketing territorial, la stratégie de campagne électorale et l’utilisation des datas pour construire et cibler le message politique. Ce Master est sanctionné par la rédaction et la soutenance d’un Mémoire qui valide les compétences acquises.

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