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La science politique à l’Ircom

Un sujet à part entière !

Les enquêtes menées lors des portes ouvertes de l’Ircom, ont mis en exergue le sujet qui intéresse le plus grand nombre de visiteurs : la science politique.

Pour donner un aperçu de cette discipline et de la place qu’elle occupe dans la licence Humanités & Science politique de l’Ircom, nous avons demandé à l’un de nos intervenants de répondre à 3 questions sur le sujet.

3 trois questions à Jean-Baptiste Noé

Docteur en économie ; rédacteur en chef de la revue de géopolitique Conflits

Jean-Baptiste Noé

Enseigner la science politique à l’Ircom présente-t-il une spécificité ?

D’abord le pluralisme des disciplines enseignées, qui permet d’avoir des étudiants qui s’intéressent à différents sujets et qui comprennent les enjeux globaux et profonds.

Ensuite une équipe professorale de très grande qualité. Nous sommes nombreux à nous connaitre en dehors de l’Ircom, à échanger et à discuter sur nos travaux de recherche. La complémentarité des professeurs permet l’unité intellectuelle des enseignements dispensés.
 
Enfin, la liberté intellectuelle. Le silence de la raison engendre des monstres selon la célèbre estampe de Francisco Goya. Il est essentiel de faire usage de la raison et d’apprendre aux étudiants à la manier, seule façon d’éviter les manipulations et les raccourcis intellectuels.

Quels sont les enjeux de la science politique ?

Comprendre et agir.
Comprendre le fonctionnement de la cité, ses enjeux philosophiques, humains, historiques et agir, car c’est là aussi la finalité d’une formation. La science politique doit former des étudiants qui auront dans quelques années des responsabilités politiques au sens large, dans le monde économique, associatif, électoral.

Etudiante en TD
Etudiants en amphi

L’Ircom propose des formations fondées sur les humanités. Selon vous, existe-t-il une complémentarité entre les humanités et la science politique ?

Plus qu’une complémentarité, une absolue unité.
Impossible de prétendre faire de la science politique sans étudier la littérature ou la philosophie. Les humanités sont à l’origine de la cité : c’est la parole grecque qui devient action, la culture humaine qui crée l’histoire. Dissocier humanités et science politique est un non-sens car il n’y a pas de politique sans humanités.
C’est là la force de la formation de l’Ircom, qui a compris cette unité et qui la propose à ses étudiants.

Jean-Baptiste Noé intervient auprès des étudiants en licence Humanités et Science politique de l’Ircom, sur les campus d’Angers et de Lyon. Ses cours portent sur l’économie politique et l’analyse des politiques internationales.
Il est auteur de plusieurs ouvrages sur ces thématiques, dont : Le Déclin d’un monde. Géopolitique des affrontements et rivalités 2023, paru en octobre 2022 ; Le Complexe terroriste, codirigé avec Daniel Dory ; Les fils de novembre, paru en novembre 2021 ; etc.

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