Pouvez-vous m’en dire plus sur vous?

Je m’appelle Hortense Buffetaut, j’ai 23 ans, je suis infirmière de formation, et depuis septembre j’ai intégré le master Solidarité Internationale et Action Sociale. 

Comment avez-vous connu l’Ircom ?

Lorsque j’étais infirmière, j’ai travaillé dans un centre de jour qui accueillait des enfants atteints du spectre autistique et j’ai complètement découvert le monde du handicap que j’ai adoré. Je savais que je voulais continuer dans cette voie mais pas en tant qu’infirmière. Une amie m’a parlé de ce master, je suis allée aux portes ouvertes et cela m’a tout de suite plu. 

Ce qui me plait le plus à l’Ircom, c’est de trouver une formation professionnalisante, qui demande de l’exigence mais un aussi un environnement très bienveillant. Nous avons la chance d’être bien accompagnés, d’avoir un vrai suivi et de bénéficier de cours de qualité. 

Quelle destination avez-vous choisie ?

En ce moment, cela fait un mois que je suis au Cambodge. Très honnêtement, je ne me sentais pas capable de partir aussi loin, mais l’Ircom c’est aussi ça : repousser ses limites, trouver en soi ses propres ressources et être capable de partir à l’autre bout du monde. 

Je suis partie avec Enfants du Mekong, car c’est une association sérieuse, que je connais et dont les valeurs sont similaires aux miennes.

Jusqu’à la veille de mon départ, je ne voulais pas partir, mais après un mois, je peux vous dire que je me sens bien. Evidemment, ce n’est pas toujours simple d’être loin de ses proches, loin de la France (de son vin, de son pain et de son fromage) et de se sentir autant étrangère et différente, mais je pense que les joies que l’on reçoit sont également plus fortes et plus intenses. 

Quelles sont vos missions ?

Je suis dans une petite ville à la frontière thaïlandaise qui s’appelle Pailin, qui est d’ailleurs l’une des dernières villes occupées par les khmers rouges.

Ici, je vis dans un foyer de jeunes entre 12 et 18 ans, tenu par les soeurs de Saint Vincent de Paul. Mon rôle sur place est de vivre une relation fraternelle avec ces jeunes et d’aider Sister Vangie dans les visites de famille, et la gestion des programmes de parrainages de la région. 

Qu’avez-vous appris ?

Depuis un mois, je vois et sens beaucoup de changements. J’apprends beaucoup sur la culture cambodgienne, leur mode de fonctionnement et sur moi-même. On s’apprivoise, et j’apprivoise jour après jour ma mission que j’aime de plus en plus et je me laisse porter par les évènements. Je n’ai pas eu la phase « lune de miel » comme beaucoup vous disent lorsque vous partez dans en mission à l’étranger. Mais j’ai appris tout au long de ce premier mois, à aimer ce pays et cette mission.