Pour sa troisième année, Victoire a choisi de faire son séjour d’études à l’étranger à Santiago, au Chili. Elle nous parle de son expérience.
Qui êtes vous ?
Je m’appelle Victoire, j’ai 19 ans et suis étudiante en troisième année à l’Ircom en licence Humanités, parcours Science Politique, spécialité philosophie. J’habite à Lyon depuis trois ans après être revenue d’une expatriation de cinq ans à l’Île Maurice. Je suis en ce moment en échange à Santiago, au Chili.
Que faites-vous au Chili ?
J’ai commencé mon échange mi-juillet et reste à Santiago jusqu’à mi-décembre. Je suis scolarisée à l’Universidad Finis Terrae, partenaire de l’Ircom. J’en profite pour voyager beaucoup, non seulement au Chili, mais aussi dans toute l’Amérique Latine. J’apprécie la découverte de nouvelles personnes et des magnifiques paysages qu’offre cette région du monde.
Pourquoi cette destination ?
C’est bien simple : avant même d’arriver à l’Ircom, je rêvais de découvrir ce pays. Le fait que l’Ircom y propose un échange fit partie des critères qui m’ont poussée à y étudier. J’ai donc travaillé pendant mes deux premières années de licence dans cet objectif : partir en échange à Santiago.
J’avais soif de découvrir la culture latino-américaine, et plus spécialement celle du Chili et des pays alentours, de parler espagnol, et de voyager dans une partie du monde que je ne connaissais pas, mais dont je savais la diversité et la beauté des paysages. Je voulais retrouver la nature brute, à la fois dans les montagnes enneigées de Patagonie, comme dans l’impétuosité de l’océan Pacifique, ou l’aridité aux mille couleurs du désert d’Atacama. De plus, je n’avais eu que de très bon échos de l’université. En effet nous avons été accueilli chaleureusement à travers leur programme d’échange « Yunta ». Le semestre a commencé par deux semaines d’intégration durant lesquelles nous avons pu apprendre les bases du « chilien » et des comportements à avoir dans diverses situations, visiter la ville de Santiago, et surtout rencontrer des étudiants étrangers de tous les horizons, qui sont aujourd’hui pour nous un groupe d’amis riche que nous côtoyons beaucoup.
Qu’appréciez-vous dans votre parcours à l’Ircom ?
Beaucoup de belles choses. J’ai aimé la dimension complète de cette licence : durant les deux premières années, nous sommes accompagnés dans la formation de notre intelligence à travers des matières très diverses mais toujours complémentaires, dont l’exigence nous pousse à nous dépasser et nous apporte le sens du travail et de la rigueur ; les matières telles que le théâtre, l’éloquence et la rhétorique apportent à ce parcours une dimension plus concrète, voire personnelle, et nous apprennent à nous exprimer à l’oral, aspect selon moi essentiel à la formation que nous suivons ; enfin, la troisième année, d’abord à l’étranger pendant six mois puis en stage au deuxième semestre, forge notre personnalité et nous apprend à mieux nous connaître en nous faisant sortir de notre zone de confort pour découvrir le monde d’une manière totalement nouvelle. C’est pour moi l’achèvement de ces trois années de licence que j’ai trouvées profondément formatrices, bien que parfois exigeantes.
Un mot pour finir ?
La licence que propose l’Ircom forme la personne dans son intégralité. Elle ne se contente pas d’enseigner sur le monde : elle nous en apprend sur nous-même aussi, quelle que soit la façon dont nous vivons ces trois années. L’attention qui nous est portée par les permanents, les amitiés qui se créent, et le recul critique que nous apportent à la fois les cours et l’expérience à l’étranger en font une école dont je pense, on ne ressort pas indifférent. C’est une vraie expérience.
