Du 22 au 25 mai 2023, s’est déroulée la Summer School de l’OTAN à Münster. L’Ircom y était ! Audrenne Hosatte, étudiante en licence sur le campus de Lyon, revient sur cette expérience hors-du-commun.
S’il y a une chose que la Summer School organisée par le 1er Corps germano-néerlandais de l’OTAN nous a transmise, c’est l’exigence et l’amplitude du travail requis pour le maintien de la paix.
Vaste programme pour trois jours et demi d’université d’été ! Parmi la trentaine d’étudiants présents, nous étions sept de l’Ircom (1e et 3e année de Licence HSP, Angers et Lyon).
Notre objectif : apprendre le compromis et la coopération, autant sur le plan théorique que sur le plan pratique.
Nos outils ont été une multitude de présentations : de la hiérarchie de l’OTAN à l’intervention humanitaire en zone de conflit, en passant par le rôle discuté des énergies fossiles, chacun y trouve son compte ! Mais le cœur de l’université d’été reste l’étude de cas d’un pays désigné chaque année. Cette année, ce fut le Sénégal. Notre rôle était de proposer des solutions aux défis sécuritaires sénégalais, tout en prenant en compte les facteurs économiques et sociaux. Divisés en trois groupes, nous avons présenté le fruit de nos recherches comme conclusion de la Summer School.
Néanmoins, si la réflexion est importante, la détente était aussi de mise ! Entre barbecue, photos de groupe et petites (grandes) bières avec les officiers, les échanges informels abondaient. Autant de moyens de faire connaissance avec les participants et de plonger dans cette mixité agréablement insolite.
Un prérequis : savoir échanger en anglais. Parmi la trentaine d’étudiants et les nombreux officiers de nationalités différentes, l’anglais nous a été indispensable, non seulement pour comprendre, mais également pour participer.
Si vous vous intéressez aux échanges internationaux et à la géopolitique appliquée à des cas concrets, je ne peux que vous conseiller d’y participer ! Quelques conseils pratiques pour en profiter au maximum : prévoir un budget (petit mais nécessaire !), avoir quelques réserves de sommeil, maîtriser l’art des Google slides… et apprécier la bière !
Je retiendrai la formule dont nous a fait part l’un des militaires présents, qui décrit bien notre fil rouge : « Travailler pour la paix pour nous permettre de ne jamais partir en guerre ».
Et ces mots de Nordahl Grieg, auteur norvégien, dans sa pièce La Défaite :
« La paix n’est pas comparable à un objet précieux qui nous appartient. Il faut toujours la conquérir. »
Audrenne Hosatte – Étudiante en Licence HSP, Ircom Lyon
