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Le grand homme est-il un homme de bien ? in Bulletin de l’Université Petroleum-Gas de Ploiesti, vol. LX, n°. 2B/2008

La grandeur d’un homme peut se décliner de façon très variée et désigne un degré d’accomplissement, de rayonnement, de compétence selon une mesure inhabituelle. Un grand professeur n’est pas seulement bon, mais particulièrement bon et remarquable ; il est devenu une référence. Un grand président d’université n’est pas seulement celui qui a géré honnêtement son université, mais celui qui, par l’ampleur de ses vues, son audace, sa vision de l’avenir, a permis à l’établissement qu’il dirigeait de participer de façon exceptionnelle au rayonnement de la culture et de la recherche dans la société. Bref, la grandeur désigne une excellence dans un domaine particulier. Mais quid du grand homme ? À quoi se réfère la grandeur du grand homme sinon à son humanité ? Le grand homme désignerait alors l’homme particulièrement accompli, celui en qui se réalisent de façon exceptionnelle les promesses de son humanité ; il serait le magnanime, la grande âme, qui donne un éclat singulier à toutes les vertus, la vertu désignant elle-même une certaine excellence des facultés humaines. Le grand homme devrait alors se comprendre comme l’homme en qui la vertu a pris une mesure exceptionnelle. Ainsi apparaîtrait la dimension morale du grand homme. Selon cette analyse, le grand homme serait celui en qui les vertus morales rayonneraient d’une façon singulière et révèleraient les richesses de l’humanité. — Senez B., « Le grand homme est-il un homme de bien ? » in Bulletin de l’Université Petroleum-Gas de Ploiesti, vol. LX, n°. 2B/2008

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