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Portraits d’anciens : l’Ircom forme des entrepreneurs !

L’entrepreneuriat fait partie de l’identité de l’Ircom : son projet pédagogique visant le développement des talents de chacun et le contenu même des formations (la spécialisation « entrepreneuriat social et solidaire » de l’institut Pedro de Béthencourt, les semaines de créativité à l’institut Mac Luhan, l’importance accordée aux stages dans toutes les formations, etc.) contribuent à donner le goût d’entreprendre. Il est donc assez naturel que de nombreux anciens de l’Ircom aient créé leur entreprise, parmi lesquels Nicolas Bourasseau (institut Pedro de Béthencourt, promo 3) et Emilie Gourlaouen (institut Mac Luhan, promo 25).

Nicolas BourrasseauNicolas Bourasseau, “Art”igami solidaire !

Entrepreneuriat, art, commerce, insertion, gestion : en évoquant avec lui des thèmes aussi variés, on a l’impression que le parcours de Nicolas est une cocotte en papier. Pourtant, au fil de l’échange, la cohérence entre tous ces domaines apparaît comme évidente : d’abord commercial puis consultant dans le secteur social, Nicolas est désormais « développeur de social business » et dirige une équipe de 5 salariées en insertion.
Ces jeunes femmes en situation précaire sculptent avec du papier des œuvres imaginées par Junior Fritz-Jacquet, artiste connu pour ses origamis gigantesques et magnifiques, réalisés à partir d’une feuille d’un seul tenant. « C’est la combinaison gagnante, explique-t-il, vendre un beau produit tout en permettant à des personnes en difficulté de revenir sur le marché de l’emploi ». Encore et toujours une question d’équilibre : entre le social et le business, entre l’insertion et l’art, entre le quotidien difficile des femmes en réinsertion et les lieux prestigieux où leur travail est exposé (hôtel Georges V, la Roche Bobois, vitrine des magasins Repetto, etc.). Pour Nicolas, ces apparentes contradictions ne sont pas sources de tension : « On réinsère avec du beau. Quelques jours avant d’exposer nos créations au salon Maison et objets, les jeunes femmes avec qui je travaille vont chez le coiffeur, se demandent comment elles vont s’habiller. Cela aussi contribue à leur redonner leur dignité ».
Nicolas tient à terminer notre entretien par deux conseils à un futur entrepreneur : « qu’il y ait un garant de la vision, pour ne pas faire des choix qui seraient contraires à l’idée de départ. Et chercher à s’entourer de personnes qui ont des compétences complémentaires aux siennes : extraverti/introverti, technicien/visionnaire, intuitif/scientifique…». L’équilibre, toujours.

 emilie-gourlaouen-chipiliÉmilie Gourlaouen : des concerts à domicile !

Chipili est une start-up bretonne, créée en juillet 2015 depuis l’incubateur de la Gacilly. Il s’agit d’une plateforme d’intermédiation en ligne entre des artistes et des particuliers. Notre proposition est très simple : accueillez des artistes chez vous et partagez un moment unique avec vos invités ! Notre site Chipili.com permet de gérer l’ensemble du processus : choix d’artistes en ligne, réservation, paiement participatif via une cagnotte (crowdfunding) et gestion de toutes les démarches administratives liées à l’accueil des artistes. Nous sommes deux fondateurs : je suis responsable artistique et communication et Vincent Vandenbroucke est Directeur webdesigner et développeur.
Aujourd’hui l’entreprise réalise la majeure partie de son chiffre d’affaire dans le Grand Ouest où elle référence 105 artistes, mais aussi en Inde, à Bangalore, où notre troisième associé teste le concept avec succès !
Retrouvez la suite de l’interview sur notre blog !

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