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Les chercheurs de l’Ircom au 28ème congrès AGRH

Les chercheurs de l’Ircom, Benjamin Pavageau, Olivier Masclef et Johan Glaisner, participeront au 28ème congrès de l’AGRH du 11 au 13 octobre prochain.

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1. Qu’est-ce que l’AGRH ?

« L’ Association francophone de Gestion des Ressources Humaines (AGRH)  est une association qui rassemble plus de 1300 enseignants-chercheurs francophones en Gestion des Ressources Humaines. L’objet de l’AGRH est de promouvoir la recherche, la formation en gestion et développement des ressources humaines dans la communauté Francophone, en particulier par des rencontres, des travaux et des publications. L’AGRH veille à la fois au développement de ses relations institutionnelles, de sa reconnaissance académique, de son rayonnement managérial et de son développement à l’international. Ce sont ses quatre axes de réflexion. « 

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2. Interventions des  chercheurs de l’Ircom au 28ème congrès de l’AGRH

« Le thème du 28ème congrès de l’AGRH, «Gestion des Ressources Humaines et alternatives», invite à analyser ou à inventer une GRH renouvelée, la notion d’alternative renvoyant à l’idée d’un décalage, généralement volontaire, par rapport à une norme et à la proposition de solutions différentes »

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Johan Glaisner, directeur des études à l’Ircom interviendra lors de l’atelier « Qualité de vie au travail » sur « Un travail à soi. Repères pour un management de l’appropriation du travail » avec Amaury Grimaud (Université de Nantes) et Anouk Grévin (Université de Nantes).

L’appropriation du travail et, plus largement, le management du travail constituent un point aveugle de la recherche en GRH. Cette recherche s’efforce dans cette optique d’explorer la dynamique d’appropriation du travail en organisation. Elle mobilise pour ce faire plusieurs séquences d’observation participantes et d’entretiens, réalisées au sein de deux structures d’insertion. Les résultats montrent que la dynamique d’appropriation du travail : engage une mobilisation subjective par laquelle l’acteur s’affronte à la résistance du réel et aux failles de la prescription, suppose l’articulation de deux formes de jugement – d’utilité et de beauté, est assimilable à un processus de construction du sens. La recherche questionne le rôle des managers de proximité dans la régulation du travail. Elle invite à développer des « espaces de discussion », susceptibles de favoriser la réappropriation du travail prescrit et la construction du sens au travail.

 

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Benjamin Pavageau, directeur de la Recherche à l’Ircom interviendra lors de l’atelier « Leadership » sur « Les récits de vie : une alternative en développement du leadership ?« 

(Résumé)
Les politiques de développement du leadership des grandes organisations ont tendance à proposer un modèle normatif de développement des compétences du leader, en pariant sur des conséquences positives pour toute l’organisation ; or cette approche s’avère inappropriée dès lors que l’on fait apparaître le développement du leadership comme un processus d’identification à la fois individuelle et collective qui intègre les collaborateurs. Comment alors comprendre et faciliter ce processus ? Cette contribution vise à proposer les fondements théoriques et méthodologiques d’une recherche-intervention basée sur le récit de vie individuel et collectif d’une équipe de travail, dans le but d’articuler les différents niveaux d’identités de leadership, ce qui prédisposerait à l’engagement pour une mission commune.

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Olivier Masclef, directeur de la Chaire Management du travail Vivant, interviendra lors de l’atelier « Réflexion pour  une Gestion des Ressources Humaines alternative et bienveillante » sur « L’entreprise du travail vivant : vers une forme alternative de GRH fondée sur la notion de «vie» »

L’objectif de notre contribution est de croiser les notions de Travail et de Vie afin d’envisager un modèle d’entreprise dont le management prendrait en compte les exigences de la vie humaine. Cette proposition s’inscrit d’abord dans les réflexions et tentatives concrètes telles qu’on les trouve, par exemple, autour de l’entreprise libérée : respecter les exigences de l’humain tout en lui redonnant son entière capacité contributive. Elle s’inscrit ensuite dans une demande de la recherche académique même (Dejours, 2015 ; Gomez, 2013) : penser les exigences de la vie humaine dans l’entreprise en repensant le travail. L’enjeu serait d’envisager l’entreprise comme « lieu de déploiement de Vie » ; où la Vie, loin de s’arrêter, se poursuivrait avec toutes ses dimensions (collectives, subjectives) et toutes ses exigences (accomplissement, sens, contribution personnelle).

Notre approche aurait deux intérêts. Le premier serait de mobiliser un concept englobant (la Vie) et de ne pas se limiter à une dimension (l’accomplissement, le sens ou la liberté). La notion de Vie, entraînant toutes les exigences de l’existence humaine, serait plus complète. Le second serait de mobiliser un concept médiateur (le Travail) plutôt que de penser immédiatement le management ou l’organisation avec le risque de créer un modèle « hors sol ». Ce double intérêt est d’autant plus justifié que Travail et Vie sont des notions complémentaires.

Nous présenterons une littérature qui a croisé explicitement ces deux notions. Nous montrerons que celle-ci peut se décomposer en quatre blocs : les vitalistes, les métaphysiciens, les marxistes et les psychologues. Nous montrerons que ces blocs se complètent et esquissent ce qui serait une Entreprise du Travail Vivant (ETV).

Nous finirons en présentant le modèle de l’ETV et nous montrerons que celui-ci permet de penser en même temps l’entreprise comme lieu de confrontation au monde, le collectif, la vulnérabilité, le sens, la reconnaissance, la performance, etc.

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